Bonjour ...Sofya Terminé

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Je ne suis pas de mon temps et la vie que j'ai menée pendant plus de 17 ans ne me convenait pas. Triste histoire au relent de roman et pourtant je vous jure sur mon âme que tout ce qui coule sous ma plume est pure vérité. Tout à commencer le jour de ma naissance. Triste jour de pluie où la joie était atténué par la mélancolie des gouttes qui perlaient sur le cadre de la fenêtre. Ma sœur eut plus de chance que moi selon certains et pourtant de la savoir loin de moi a créer un vide. Je n'est jamais été comme elle et même si on m'a mainte fois comparée à cette noble dame de compagnie, il était presque impossible de deviner que le sang qui coule dans nos veine est le même. Je n'ai connu cette enfant prodige que beaucoup plus tard et lorsqu'enfin je pus la rencontré je me suis sentie si loin d'elle...nous étions si différente et pourtant je l'aime comme si nous avions grandit au son des mêmes histoires, des mêmes pleurs et des mêmes rires.
Je suis la plus jeune et par le fait même l'enfant oublié. L'enfant qui porta les robes de la plus vieille, celle qui ne fut pas destiné à être dame de compagnie de qui que ce soit, mais plutôt la femme d'un boucher ou autre... L'enfant qui de peine et de misère essai de sortir de l'ombre que les plus vieux ont créé. Pourtant dès mon plus jeune âge, j'ai compris que je n'étais pas du même acabit. Que cette femme dont la chair blanche et douce qui m'avait donné la vie ne pouvait être ma mère. J'étais farouche et sauvage, malgré mon teint pâle et noble je ressemblais d'avantage à une sauvage de par mon attitude. On ne me montrait à personne sous la peur que je ne commette quelque ânerie, mais jamais on ne m'a donné la chance d'accomplir quelque chose de bien et de m'élever au yeux de tous ses gens qui m'accablaient de regard désespérés. Loin de moi l'idée de déplaire à quinconce et pourtant accumulant déception et honte j'ai compris qu'il ne me restait qu'une chose à faire... Changer, devenir une femme sous toutes les formes où finir dans un pensionnat loin de chez moi. N'étant pas courageuse comme ma grande soeur, j'avais la peur maladive de quitter le nid et ce même si c'était mon plus grand désirs. Vers l'âge de 13 ans, je suis pour le bien de la cause devenue une toute autre personne.... J'ai fait sortir de moi même les plus bas instinct de l'homme pour en faire ma vraie nature.

Abandonnant l'innocence des poupées et des bonbons, je compris que pour survivre je devais utilisée mon charme et ma grâce, car même si je n'étais pas l'enfant modèle j'avais une une beauté délicate et langoureuse qui suscitait l'admiration de tous. Je compris que je devais m'en servir pour arriver à mes fins. L'art de la séduction fut une chose facilement acquise et hypocrisie encore plus. Mentir, trahir et conquérir furent des mots qui sonnaient doux à ma bouche et qui se relevaient des mêmes actions que boire et manger. Les hommes rougissaient sous mes regard enflammés et les femmes me trouvaient adorable. Adorable moi.... ce qu'elle ne savait pas c'est qu'en secret j'embrassais leur garçon leur montrant ma poitrine naissante et que leur mari pensait toutes les nuits à mes fou rires faussement innocents. Tout ce que j'avais toujours voulus, admiration, amitié et reconnaissance je l'avais et ce seulement en laissant sortir cette nature volage trop longtemps enfermés. Je grandis sous l'œil favorable d'un dieu qui me poussait à continuer dans cette voie en me donnant forme et beauté. J'avais maintenant sous ma portée tous les outils pour avoir une vie différente de celle de ma sœur et de ma famille. Une vie qui me donnerait liberté et plaisirs...Une vie à faire rougir un moine.

Vendre mon corps ne m'avait jamais apparu comme une option jusqu'au jour ou je fis du charme à un homme bien en tout honneur dans une ruelle un soir sans lune. Les billets qu'il glissa dans ma main se transformèrent en illumination. Je dis à mes parents que je les quittais pour le couvent changeant mon nom pour Sofya étant née sous le prénom d'Ania et commença alors une vie nouvelle.

Personne ne sait théoriquement qu'elle est mon métier même si on murmure quand je passe dans un endroit, on continue à m'inviter au évènement mondain et je suis de toute les fêtes et de toutes les soirées. J'aborde mes robes et mes bijoux payés par les maris de ses dames et comme un poison dans l'eau je règne sur ma nouvelle vie. Il on beau dire tout ce qu'ils veulent, mais si je n'étais pas là, il y a quelque mariages qui battraient de l'aile.

En espérant vous revoir au coin d'une rue vous au bras de votre femme et moi au bras d'un mystérieux beau brun. Ma vie ne fait que commencer et mon histoire si j'ose croire sera glorieuse. Un jour, je finirais par régner sur celle qui à une autre époque n'avaient pas cru en moi.